Pour ceux qui me connaissent un peu, vous savez que j’ai fait des études d’histoire de l’art et d’archéologie. J’ai eu la chance d’avoir une prof d’histoire de l’art médiéval vraiment géniale qui m’a fait découvrir les merveilles de l’art roman roussillonnais. Cette balade était donc depuis longtemps sur ma liste des visites incontournables dans les Pyrénées-Orientales et je suis alors ravie de pouvoir partager cette découverte avec vous.

Attention la visite de l’abbaye est une visite qui se mérite ! Perchée à 1055 mètres d’altitude, l’abbaye est accessible à pied depuis le village de Casteil. C’est un chemin de 1,6 kilomètres qui vous attend avec un dénivelé d’environ 300 mètres ! Il vous faudra entre 20 minutes et 1h selon votre condition physique pour atteindre le monastère.

Coordonnées : 42° 31′ 41″ nord – 2° 24′ 03″ est
Abbaye Saint Martin du Canigou, 66820 Casteil

Les visites guidées sont assurées par des membres de la Communauté.

Plus d’informations sur https://www.stmartinducanigou.org/fr/infos-visites

Tarifs

– Plein tarif : 6 €
– Tarif Pass Patrimoine : 5,5 €
– Tarif réduit : 4 € (enfants 12-18 ans, étudiants, chômeurs, familles nombreuses)
– Tarif gratuit : – de 12 ans

L’abbaye est fondée autour de l’an mille par Guifred II, comte de Cerdagne.

L’église est consacrée en novembre 1009.

Durant huit siècles, des moines bénédictins vécurent ici en respectant la règle de Saint Benoît.

L’abbaye décline petit à petit et elle est totalement abandonnée en 1783. Elle est pillée et confisquée pendant la Révolution française.

Le monastère retrouve un second souffle grâce à Monseigneur Jules de Carsalade du Pont, évêque de Perpignan. A partir de 1902, la restauration de l’abbaye commence avec l’aide de tout le peuple catalan.

De 1952 à 1983, le Père Bernard de Chabannes achève la restauration de l’abbaye.

En 1988, on confia l’abbaye à la Communauté des Béatitudes avec une mission de prière et d’accueil touristique et spirituel.

Détails ici : les moines aux grandes oreilles

La sélection des photos a été plus que difficile et surtout pour les chapiteaux de colonnes qui sont tous plus beaux les uns que les autres.

Silence dans les galeries du cloître…quand le décor te rappelle à l’ordre 

La crypte

Quiétude et sérénité en ces lieux, encore habités aujourd’hui.

En 1035, Guifred se retire au monastère de Saint-Martin du Canigou, pour y devenir moine et y mourir en 1049. Son tombeau est toujours visible aujourd’hui.

Splendeur de l’art roman roussillonnais !

A bientôt pour d’autres escapades ici ou ailleurs…