Aujourd’hui, je vous emmène découvrir Cahors. Cette jolie capitale occitane installée en vallée du Lot est une véritable merveille, où l’on sent qu’il fait bon vivre. La cité médiévale séduira autant les amoureux d’histoire et de patrimoine que les fins gourmets en recherche de bonnes choses. Je vous rappelle que nous sommes en plein Quercy ici ! La visite du centre-ville se fait aisément à pied et il vous faudra seulement une journée pour découvrir toutes les merveilles cachées de Cahors. Voici en quelques clichés, un aperçu de toutes les belles choses que vous aurez le plaisir d’admirer, en posant vos valises au milieu de ce décor incroyable, dont la renommée n’est plus à faire. C’est le cas notamment du célèbre Pont Valentré que vous apercevez ci-dessous en couverture de l’album. Bonne visite !

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L’hortus des Dames de Cahors
Square Olivier de Magny -
La fontaine Clément Marot
Place Champollion
Si vous souhaitez visiter Cahors de façon différente, alors partez à la recherche des 24 jardins secrets de la cité médiévale.
Un guide gratuit pour visiter ces jardins avec le parcours et les explications est disponible à l’Office de Tourisme.
La cathédrale St Etienne et le cloître se visitent tous les jours de 9h00 à 19h00.

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La Tour Jean XXII -
Passion Porte
Le Pont Valentré construit au 14ème siècle, a été restauré en 1880. Il est aujourd’hui piéton et se visite donc gratuitement.
Reposant sur 8 arches, le pont mesure 172 mètres de long. Il est surmonté de 3 tours.
Il est classé au titre des Monuments Historiques et inscrit depuis 1998 sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco dans le cadre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
LA LÉGENDE DU DIABLE DU PONT VALENTRÉ
(texte www.tourisme-cahors.fr)
On raconte que l’architecte ne pouvant venir à bout de son œuvre, eut recours à Satan et fit un pacte avec lui. Satan s’engageait à l’aider par tous les moyens et à lui obéir ponctuellement, quelque ordre qu’il put recevoir. Le travail fini, l’âme de l’architecte en devait être le prix. Mais si le démon, pour une cause quelconque, refusait de continuer son assistance jusqu’au bout, il perdrait tous ses droits sur le prix en question ; la besogne marcha vite avec un tel manœuvre. Quand le pont fut presque fini : – se dit en lui-même l’architecte, voici le moment de songer à notre âme, afin que nous n’ayons pas fait un sot marché. Et il porta un crible à son formidable associé : – Ami, lui dit-il, je t’ai trouvé docile jusqu’ici, et tu sais que tu dois l’être jusqu’au bout ; prends ce crible (sorte de seau percé), laisse-le tel qu’il est et l’emploie à puiser de l’eau que tu porteras aux maçons pour délayer la chaux. Le diable se mordit les lèvres de dépit ; il tenta pourtant l’expérience, elle échoua vingt fois. Jamais crible n’a gardé l’eau. Confus, le diable vint avouer sa défaite, mais jura de se venger. A quelque temps de là en effet, lorsque les maçons eurent presque achevé de construire la tour du milieu, ils en trouvèrent l’angle supérieur nord-ouest abattu et il leur fut impossible d’achever cette tour. L’architecte chargé de la restauration, Paul Gout, fait immortaliser cette légende par une pierre sculptée représentant le diable tentant d’arracher la pierre du pont mais n’y parvenant pas, ses doigts étant coincés dans les joints de la pierre.


A côté de l’Office de tourisme, cachés dans un parking souterrain, vous trouverez les vestiges de l’amphithéâtre de la ville gallo-romaine de Divona Cadurcorum.
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L’Arc de Diane -
Hommage à l’enfant du Pays : Léon Gambetta né à Cahors, le 2 avril 1838.


A bientôt pour d’autres escapades ici ou ailleurs….
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